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    DébutNon classéQui a peur du "split payment"

    Qui a peur du "split payment"

    Le soi-disant "paiement fractionné", paiement réparti de l'impôt (CBS et IBS) lors de la liquidation financière de l'opération, a été l'objet de nombreuses approches des plus diverses, existant aujourd'hui même ceux qui l'aiment ou le détestent sans savoir, très exactement, les raisons de ces sentiments

    Tout d'abord, le "paiement fractionné" n'est pas une nouveauté dans le monde, ce n'est pas une invention brésilienne, nous avons des exemples en Europe, en Asie et en Amérique Latine, surtout au Chili, que même, a servi de source d'inspiration pour la Facture Électronique brésilienne, largement utilisée

    Le modèle que l'on cherche à structurer au Brésil part du principe qu'à partir d'un chiffre d'affaires, une facture et un guide de paiement de l'impôt (qui est en sus) seront générés. Ainsi, lorsqu'on paie pour un bien ou un service, ce montant d'impôt sera déjà perçu par l'acquéreur, n'ayant plus cette situation où le fournisseur paiera l'impôt. Loin de cela, celui qui paiera l'impôt est celui qui achète le produit, en acquérant le service, par exemple

    La proposition de collecte des nouveaux impôts (CBS et IBS) est qu'elle soit appliquée de manière universelle (sur les opérations avec des arrangements financiers qui sont presque la totalité) et parallèle aux autres hypothèses de paiement, sauf les opérations en espèces ou par chèque. Telle systématique, selon le projet de loi, c'est l'un des piliers garantissant qu'il y aura toujours des ressources dans la caisse de la Receita Federal (CBS) et du Comité de Gestion (IBS), de manière à ce que la non-cumulativité des impôts soit effectivement mise en œuvre au Brésil

    Néanmoins, si ce système est mis en œuvre, les entreprises auront une pré-évaluation, c'est-à-dire, le système va déjà calculer l'impôt dû. Ce modèle fonctionne déjà dans le Rio Grande do Sul pour les petites entreprises. Dans ce format, une réduction significative des obligations accessoires est attendue, cependant les entreprises auront, encore, que posséder un système pour suivre tout ce processus dans la mesure où, en recevant un extrait du fisc, pourra évaluer d'éventuelles divergences

    As funcionalidades que estão inseridas no PLP 68/24, présupposent un système hautement technologique, capable de rendre viable, parmi d'autres aspects, consultations en temps réel entre institutions financières, Comité de Gestion de l'IBS et l'Administration Fiscale

    Selon les informations fournies par les autorités fiscales, le "paiement fractionné", s'il est mis en œuvre, pourra être un instrument efficace pour lutter contre les notes froides, fraude en carousel, schémas frauduleux, évasion fiscale etc

    En contrepartie, le contribuable aura garanti son droit au remboursement, car les administrations fiscales fédérales ainsi que celles des autres entités subnationales, ils ne pourront pas invoquer "le manque de ressources" pour les remboursements, car le tribut sera déjà séparé au moment du paiement de la facture par tout arrangement financier

    Un des points qui est également en débat et fait l'objet de critiques de la part des contribuables, c'est dans le sens que, allié au "paiement fractionné", il existe la règle selon laquelle le contribuable n'a droit au crédit que lorsque le tribut applicable à l'opération a été effectivement payé

    D'autres questions soulevées par les contribuables concernent la manière de contrôler leurs crédits, puisque dans ce format, le fisc est celui qui indiquera les montants faisant l'objet de crédit. Sous ce point, ce que l'on recherche avec la réglementation, c'est l'adoption d'un système d'extrait, avec les débits et crédits disponibles pour le suivi du contribuable. L'idée entière est dans le sens de la simplification et de la transparence, on cherche, avec ça, que le contribuable n'ait qu'une obligation : acheter et vendre avec facture

    Le fait est qu'il n'y a pas de raison de craindre tout ce nouveau système de collecte, car cela fera encore l'objet de grands ajustements et débats, ensemble avec plusieurs acteurs qui seront au centre de cette systématique, principalement les institutions financières, que devront, sans l'ombre d'un doute, participer activement à la création et au développement de ce nouveau et complexe système de manière à ne pas alourdir, en aucune circonstance, le contribuable

    Caio César Braga Ruotolo
    Caio César Braga Ruotolo
    Caio Cesar Braga Ruotolo est avocat fiscaliste et associé du cabinet Silveira Law Avocats. Juge contribuable du Tribunal des Impôts et Taxes de l'État de São Paulo. Consultant juridique de l'Association brésilienne de l'industrie des machines et équipements – ABIMAQ. Membre du Conseil des Affaires Fiscales de la Fecomércio à São Paulo. Membre suppléant du Conseil thématique des affaires législatives et du Conseil thématique des affaires fiscales et tributaires – CONTRIF les deux de la CNI. Il a été Coordinateur Juridique de la Fédération des Industries de l'État de São Paulo. Foi membro da Comissão de Direito Tributário da OAB/SP (2017/2018). Diplômé avec une spécialisation en Droit des affaires de l'Université Presbytérienne Mackenzie et en Droit constitutionnel de l'École supérieure de Droit constitutionnel et en Gestion des ressources humaines
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