Entreprises de toutes tailles, des activités économiques les plus variées, ils ont un devoir à faire : mettre en place un agenda ESG (Environnement, Social et Gouvernance) ou Environnement, Social et Gouvernance en bon français.
Nous disons que c'est un devoir à faire parce qu'adhérer à l'Agenda ESG n'est pas une simple question de choix, de vouloir ou ne pas vouloir. C'est vraiment un devoir – un devoir envers la société, avec la planète. E, en prime, fait du bien aux affaires, étant donné que le marché et les consommateurs, de plus en plus, exigent et valorisent les organisations engagées en faveur de la durabilité.
Nous savons que l'incorporation de ces pratiques n'est pas un processus facile, pas fait du jour au lendemain. Il n'y a pas un moment où nous nous arrêtons et disons : "C'est bon, Agenda ESG réussie avec succès. C'est un processus continu et exige un engagement, planification et régularité dans la mise en œuvre des pratiques au sein de l'entreprise.
Une étude de Beon ESG et Aberje, dénommé, "La maturité ESG dans les entreprises brésiliennes : avancées et défis", avec des données récentes, de l'année dernière (2024), montre que seulement 20 % des organisations publient un rapport de durabilité, et que seulement 27 % disposent d'une évaluation de la matérialité des pratiques employées. En contrepartie, la même étude signale que ces dernières années l'engagement des entreprises envers l'ESG est en hausse.
La lettre "S", de Social, c'est celle qui concentre presque la totalité des actions. Le concept de responsabilité sociale est ancré dans la culture des entreprises depuis longtemps, bien avant l'émergence de l'Agenda ESG. Au Brésil, nous avons eu l'ascension, dans les années 1990, des pratiques de responsabilité sociale des entreprises, favorisées par le tiers secteur.
Avant, la responsabilité sociale se concentrait sur la promotion des besoins fondamentaux des personnes. Initiatives de contrepartie sociale, actions de formation, les campagnes de lutte contre les inégalités sont à l'origine. Aujourd'hui, au-delà de celles-ci, nous voyons la promotion de l'égalité ethnique et raciale et le respect des diversités.
Pour le pilier Environnement, les urgences climatiques ont déclenché le signal d'alerte. De cette manière, s'élargissent des exemples d'organisations avec des mesures d'atténuation ou même d'élimination des impacts. Les certifications qui attestent des pratiques durables sont là pour stimuler et reconnaître les entreprises réellement engagées dans la survie de la planète.
En ce qui concerne la gouvernance, il y a un besoin d'autocritique, regarder à l'intérieur de la corporation. C'est peut-être pour cela que c'est le plus complexe. Exige un changement de culture et la rupture des paradigmes. Trouver l'équilibre entre la préservation de l'histoire et de l'identité de l'entreprise et, en même temps, adopter des principes, structures et processus qui génèrent de la valeur durable, c'est l'une des tâches les plus compliquées.
L'agenda ESG exige une prise de conscience, retrousser ses manches et résilience pour continuer, même en sachant que les résultats ne sont pas immédiats, et pas toujours mesurables. Cependant, le retour vient. Si vous n'avez pas encore commencé, il vaut le dicton : "Il n'est jamais trop tard". Si vous êtes déjà en train de l'implémenter : Félicitations!
Par Reynaldo G. Júnior et Marco Stoppa, directeurs de Reymaster Matériaux Électriques, de Curitiba, entreprise avec près de 40 ans d'activité sur le marché.
